Podría asegurar que Cecilia escribe como habla. Su voz es el río Portoviejo en verano. Siempre habló en poesía desde cuando los tamarindos presidían su ciudad natal. Y cuando se fue, porque aquí la gente siempre sueña con nuevos horizontes, le nació más la palabra, la palabra poética, la que cuando se la busca, se la encuentra, sin maltratarla, por supuesto.
He leído con pasión ¡Oh, Kempis! y confieso que he refrescado el arte de leer y escuchar poesía.
Es a Cecilia a quien se le antojó decir: “Mas las flores aún sin madurar se suicidaban”. Seguro que las hemos visto morir, lo que sucede es que no se nos ocurrió en que se suicidan en la visión del poeta, sobre todo a temprana edad. Juega con el tiempo, desdobla el pasado y el presente; quiere escaparse de un ayer que sigue siendo suyo.
“Estaba agonizando mi mundo de juguetes”. Claro, es revolcarse con el pasado al cual nunca lo podemos agarrar. Reconoce que no siempre se pisa sobre continente firme y seguro cuando dice:
“Entré a la vida ufana por la puerta equivocada / Abrí la cerradura del árbol del manzano / Y comí hasta saciarme su fruta envenenada”.
Luego surgen los Motivos del Lobo que día a día acechan al hombre:
“El tigre y el chacal... la hiena y el león / Clavaron garras y colmillos en el lomo inocente / De la vida”.
Cecilia busca definir después el paso del tiempo, aquel señor que nunca pide permiso y que marca con herraduras invisibles lo que no se puede recuperar: “ Creciéronme lunares ... canas que corren”.
Es evidente que evita caer en las rupturas, debido a que ha trabajado con responsabilidad, uniendo magistralmente creatividad con el uso acertado del lenguaje. Recordemos que la poesía tiene un olor reconocible e inconfundible.
“Las ratas circundaban las mieses de mi gloria”. Es cierto, el hombre es un temor constante, siempre alguien acecha. Pero, ¡Oh, Kempis! es también un canto a la vida, una sucesión de estaciones, unas de color verde y otras de color gris. Y es que nadie está excepto del talón de Aquiles, a veces como que es parte el equilibrio del ser humano.
Lo expresa Cecilia: “A veces tambaleo en la cuerda floja de este circo”.
Y después al del Señor de la Mancha: “Estoy famélica de sueños infinitos”.
Mas, en medio de la desolación hay el desafío y el reto, un querer ser triunfador, un salirse de las sombras: “La vida es igual al sol del medio día ...”
Libro de versos para leerlos sumergido en el más profundo silencio, sin que nadie llegue, ni siquiera las visitas tradicionales. Versos para estudiarlos y meterse en ellos.
Hay voces del pasado que las seguimos escuchando. Nunca se van. Y quienes conocemos a Cecilia y a sus ancestros, la comprendemos cuando dice:
“Mi padre ... todo un espejo agrietado / Ya no se mira en su cuarzo / El libreto jocoso de su canto / Mi padre...”
* Árbol frutal del Ecuador
¡OH, KEMPIS! (fr.)
Cliquez: Mise en scène
Cecilia écrit comme elle parle, de façon poétique. Sa voix chante comme la rivière Portoviejo en plein été. Elle parlait déjà de cette façon quand, petite, les tamarindos * se dressaient encore au milieu de sa ville natale. C’est après son départ, une fois installée dans son pays d’adoption, car les gens d’ici rêvent toujours de nouveaux horizons, qu’elle vit émerger et fleurir sa verve poétique.
C’est à Cecilia que nous devons : “Mais, à peine écloses, les fleurs se suicidaient ”. Certes, nous avons déjà entendu parler de la mort des fleurs, mais ici la poète parle du suicide de fleurs non écloses, ce qui est plutôt inhabituel. Elle joue avec la notion de temps, dissocie le passé et le présent, tente d’échapper à un passé qui continue pourtant à être le sien.
Cecilia nous dit : “Parfois je chancelle sur la corde relâchée de ce cirque”.
* Árbol frutal del Ecuador
Horacio Hidrovo Peñaherrera
Dr. Honoris Causa
Dr. Honoris Causa
Escritor - Poeta - Docente
"Premio Eugenio Espejo"
Máximo galardón del Ecuador.
"Premio Eugenio Espejo"
Máximo galardón del Ecuador.
¡OH, KEMPIS! (fr.)
Cliquez: Mise en scène
Cecilia écrit comme elle parle, de façon poétique. Sa voix chante comme la rivière Portoviejo en plein été. Elle parlait déjà de cette façon quand, petite, les tamarindos * se dressaient encore au milieu de sa ville natale. C’est après son départ, une fois installée dans son pays d’adoption, car les gens d’ici rêvent toujours de nouveaux horizons, qu’elle vit émerger et fleurir sa verve poétique.
J’ai lu Oh, Kempis! avec passion. J’ai plongé tout entier dans le plaisir de lire et d’écouter la poésie.
Un bon lecteur doit profiter de sa lecture, il doit devenir conscient de ce qu’il lit.
Il doit ressentir le goût de partager la belle poésie, de la faire connaître.
Dans Oh, Kempis ! on découvre avec joie des vers inspirés, novateurs, vêtus de teintes choisies avec soin, car la poésie s’habille aussi de couleurs.
Dans Oh, Kempis ! on découvre avec joie des vers inspirés, novateurs, vêtus de teintes choisies avec soin, car la poésie s’habille aussi de couleurs.
C’est à Cecilia que nous devons : “Mais, à peine écloses, les fleurs se suicidaient ”. Certes, nous avons déjà entendu parler de la mort des fleurs, mais ici la poète parle du suicide de fleurs non écloses, ce qui est plutôt inhabituel. Elle joue avec la notion de temps, dissocie le passé et le présent, tente d’échapper à un passé qui continue pourtant à être le sien.
“Mon univers de jouets agonisait”. Bien sûr il est impossible de rester accroché à ce passé qu’on ne peut retenir.
Elle reconnaît toutefois qu’il faut avancer dans la vie en sachant qu’on ne peut toujours être certain de faire les bons choix : J’entrai dans la vie futile par une porte dérobée / Je déverrouillai la serrure du pommier / Et je mangeai à satiété de son fruit envenimé.
Puis elle nous entretient des dangers qui guettent l’homme jour après jour, comme le Grand Méchant Loup de nos contes d’enfants.
Puis elle nous entretient des dangers qui guettent l’homme jour après jour, comme le Grand Méchant Loup de nos contes d’enfants.
“Le tigre et le chacal...la hyène et le lion / Enfonçant griffes et crocs dans l’échine innocente / De la vie ”.
Cecilia parle ensuite du passage du temps qui, sans même solliciter notre accord, nous marque de son fer indélébile. “Apparurent au fil des ans rides et cheveux blancs”
Elle parvient à éviter les pièges, grâce à son expérience mettant à profit sa créativité et sa maîtrise de la langue. La poésie dégage un parfum particulier à propos duquel on ne peut se méprendre.
“Les rats entouraient les moissons de ma gloire”.
L’homme vit constamment dans la crainte, il est toujours aux aguets. Malgré tout, on sent que Oh, Kempis! est une ode à la vie, une véritable succes- sion de saisons, qu’elles soient verdoyantes ou grises. La faiblesse de l’homme, parfois indissociable de sa nature même, est aussi exposée.
Cecilia nous dit : “Parfois je chancelle sur la corde relâchée de ce cirque”.
Puis, invoquant Don Quichotte, Señor de la Mancha :
“ Je suis avide de rêves infinis”.
Même au beau milieu de la désolation, on sent bien le défi, le désir de triompher, de sortir de l’ombre: “La vie, c’est le soleil du midi”.
Recueil de poèmes à parcourir entouré du plus grand silence, sans crainte d’être dérangé, c’est aussi un recueil qu’on peut étudier et sur lequel on peut méditer.
Il y a des souvenirs du passé qui demeurent inaltérables, qu’on ne peut oublier. Nous qui connaissons Cecilia et sa famille, nous la comprenons quand elle dit : “ Mon père ...tout ridé dans son miroir lézardé / Ce miroir qui ne lui renvoie plus son chant joyeux / Mon père…”
*Arbre fruitier de l’Équateur
Horacio Hidrovo Peñaherrera
Dr. Honoris Causa
Dr. Honoris Causa
Écrivain - Poéte - Pedagogo
"Prix Eugenio Espejo"
Máximo galardón del Ecuador.
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"Prix Eugenio Espejo"
Máximo galardón del Ecuador.
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Muchas gracias a todos los Quijotes y Dulcineas por dejarme vuestros comentarios. Perdonen si no puedo responderles individualmente pero quiero que sepan que cada uno me deja un átomo radiante de luz que nutre a mi alma.
Ceciely