¡OH, KEMPIS! (fr.)
Cliquez: Mise en scène
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La sensualité dont il est question selon les mots de Victoria Cayuela m’apparaît plus chaliée et en retenue que ce qui se dégagerait habituellement une écriture dite « sensuelle ».
La force du récit n’est pas amoindrie par des manques bien que l’on sente qu’une étape supplémentaire dans la communication de ce qui veut et le dit serait susceptible d’être la bienvenue, L’auteure est très présente dans ses vers et on sent la personne réelle derrière les mots. Est-ce ce qui est voulu?
Le langage quand il atteint le niveau désiré, ne devrait-il pas, prendre toute la place puisque c’est lui qui évacuant l’auteure, la réintégrera à sa suite? Il est ici question d’un dur paradoxe : détachement -éloignement versus présence- intention.
La formulation des images emprunte beaucoup aux univers de la matérialité et du corps; l’espace y occupe également une place prépondérante. Bien que les mots soient bien choisis, on se prend d’un désir d’aller plus avant dans ce monde élaboré par la poétesse.
Dès que nous touchons au monde de l’esprit et de l’attitude intérieure une couche supplémentaire de langage codé et d’universalisation est toujours le bienvenue.
Les textures d’intentions passent bien la rampe; ainsi disposé le lecteur pourrait être amené plus loin dans le frémissement impossible consistant à toucher l’invisible.
L’approche est hautement féminine en ce qu’elle reste humble et fragile malgré toutes les forces de conscience et d’émotions juste qu’elle contient. On sent que cette plume a progressé et qu’elle le fera encore.
Dans ces poèmes, la réalité prise telle quelle est subie et non crée; une douce résignation semble cohabiter après d’un élan de liberté visant à abolir toute contrainte.
Jean Guy Beauclaire
Artiste- Poète
Julliet - 2005
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Muchas gracias a todos los Quijotes y Dulcineas por dejarme vuestros comentarios. Perdonen si no puedo responderles individualmente pero quiero que sepan que cada uno me deja un átomo radiante de luz que nutre a mi alma.
Ceciely